Archives mensuelles : août 2015

Conclusion : l’avenir de la spiritualité germanique (B. Linzie)

Dernière partie de la traduction de l’essai Germanic spirituality de Bil Linzie, un des acteurs principaux du reconstructionnisme germano-scandinave aux Etats-Unis. Vous pouvez reprendre au début ici.

Il y a assez de pratiquants de l’Asatru pour que cette religion et ce mode de vie se maintiennent et même croissent encore pendant plusieurs décennies. De plus, d’autres processus de résurgence sont en cours : la Romuva chez les Baltes, l’Héllénisme chez les Grecs, les Kémites ou Netjéristes basés sur la religion égyptienne, de nombreux groupes et variantes du paganisme slave (Watra en Pologne, par exemple), les religions amérindiennes et sud-américaines, etc [NdT : également la Religio Romana, qui a un certain potentiel de développement en France]. L’existence de ces autres initiatives est absolument nécessaire, car un des principaux obstacles à la reconstruction vient des milieux éclectiques. L’Asatru, pour que la reconstruction soit réussie, doit parvenir à maintenir l’intégrité de sa vision du monde jusqu’à ce que la reconstruction soit parvenue à un certain degré de stabilité. A cause de cela, l’opinion générale dans les milieux éclectiques à propos de l’Asatru sera certainement que celui-ci pratique activement une politique d’exclusion – ceci est faux, bien entendu, puisque l’Asatru demeure ouvert, mais cette impression se maintiendra et en offensera certains.

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Wolfsangel : la « rune du loup »

Wolfsangel (piège à loup)La « rune du loup » est le sujet de beaucoup d’interrogations, de fantasmes et de réactions de rejet. Et pour cause : elle ne retranscrit aucun son, n’est expliquée par aucun poème runique, n’apparaît dans aucune inscription pré-chrétienne… mais a été utilisée comme emblème par plusieurs organisations affiliées au parti nazi.

Le Wolfsangel (« hameçon à loup ») est en fait un piège à loup médiéval utilisé en Allemagne. Sa forme rappelle celle de la rune Eiwaz (« if »), mais l’alphabet runique n’était plus utilisé depuis plusieurs siècles, à cause de la christianisation et du passage à l’alphabet latin. Ce symbole de Wolfsangel était donc utilisé pour délimiter des frontières (surtout sur les bornes forestières), puis pour identifier les garde-chasse. Il a donc également été utilisé en héraldique, pour des fiefs (puis des villes-libres) en zones frontalières et/ou boisées.  Armoires de Burgwedel (Basse-Saxe)

Lors de la révolte des paysans (Bauernkrieg) pendant la Guerre de Trente Ans au XVIIe siècle, il a aussi servi de symbole de ralliement aux paysans insurgés contre l’avidité des seigneurs-brigands qui rançonnaient la populace, et contre des ecclésiastiques qui monnayaient souvent la promesse du paradis chrétien.

Au XXe siècle, comme d’autres symboles runiques, il a été ré-utilisé par des organisations liées au parti nazi. Florian Geyer, un des meneurs de la révolte paysanne, était en effet une figure mise en avant par le parti nazi (tout comme d’autres mouvements anticatholiques de l’époque, tels que les Wandervögel ou les Jeunesses Communistes). Cela ne signifie pas pour autant que Wolfsangel ou la compagnie noire de Florian Geyer doivent être jetés aux oubliettes de l’Histoire… Souvenons-nous plutôt des traditions européennes qui condamnent fermement les accapareurs de richesses et l’avidité sans limite, et sachons plutôt piéger ces « jeunes loups » de la finance et de la politique qui nous réduisent à la misère et détruisent notre terre, comme le loup Fenrir qui veut dévorer le cosmos, ou ses rejetons Hati et Sköll qui tentent chaque jour d’avaler le Soleil et la Lune.

Borne frontalière (Deister, Basse-Saxe)

Borne frontalière (Deister, Basse-Saxe)

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Hervé Juvin : « La fin de la mondialisation et le retour des identités »

Il est rare que je relaye une information parue sur des journaux d’occupation (le Figaro, le Monde, etc), mais il faut bien admettre qu’entre deux bourgeoiseries et soumissions à la finance qui leur colle le flingue sur la tempe, ils ont parfois un sursaut d’intelligence, sans doute un effet secondaire bienvenu de leur prétention élitiste – alors profitons des dernières années de la vieille garde avant que la nouvelle génération de formatés qui sort des écoles de web-journalisme ne mette fin à tout ça.

http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/07/04/31002-20140704ARTFIG00159-herve-juvin-la-fin-de-la-mondialisation-et-le-retour-des-identites-12.php

Depuis une trentaine d’années, on assiste à un phénomène nouveau, une forme de transgression qui se traduit par le «tout est possible» ou «le monde est à nous». Tout cela est en train de faire naitre une nouvelle séparation qui bouleverse radicalement tout ce qui faisait le vivre-ensemble et le faire société. Ce que j’appelle «grande séparation», c’est cet espoir un peu fou, très largement dominant aux Etats-Unis, notamment à travers le transhumanisme, de s’affranchir totalement de la condition humaine. L’ultra-libéralisme, l’hypertrophie du capitalisme financier, le retour du scientisme sont l’une des faces d’un visage dont le transhumanisme, la transexualité, le transfrontiérisme sont l’autre face. Il faut en finir avec toutes les limites, toutes les déterminations de la nature. Ainsi Google a pour objectif affiché de lutter contre la mort à travers sa filiale Calico. L’idéologie transgenre veut que chaque homme et chaque femme puisse choisir leur sexe. Des entreprises très «humanistes» comme Goldman Sachs remboursent les opérations de changement de sexe de leurs employés!

Cette idéologie des «trans» vise à construire un homme hors-sol, délié de toute origine, et déterminé uniquement par sa propre volonté. C’est le retour du mythe de l’homme nouveau appuyé sur un délire scientiste qui voudrait que chacun soit à lui-même son petit Dieu autocréateur, pur produit de son désir, de ses intérêts ou de sa volonté propre. C’est cela, la grande séparation: la fabrique d’un homme sans origines, sans liens et sans foi, mais qui a chaque instant se choisit lui-même et choisit qui il est.

[…]

Oui, mais nier l’universel, n’est-ce pas nier le propre de la culture européenne?

Hervé Juvin : C’est le grand débat des Lumières et de la prétention au règne universel de la raison. L’idée que nous, Occidentaux, Européens, Français, Américains, aurions mis en place depuis les Lumières un modèle idéal de vie pour l’humanité, entre la croissance économique et la révolution industrielle, la démocratie et les droits de l’homme. Je ne le crois absolument pas. Je crois que d’autres sociétés qui vivent avec d’autres lois, d’autres mœurs, selon d’autres règles, ont su offrir les conditions du bonheur à leurs habitants. Je ne souscris pas à l’idée selon laquelle notre régime politique, notre musique, notre art, notre culture seraient le point d’aboutissement de l’humanité vers lequel tous les autres peuples devraient converger. Il y a une voie chinoise, une voie hindoue, des voies africaines, qui feront des sociétés équilibrées et heureuses, sûres de leurs identités, différentes de la voie américaine ou de la voie européenne.

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L’importance de la réalité concrète dans la résurgence de la spiritualité germanique (B. Linzie)

Traduction de la partie 4.3 de l’essai « Germanic spirituality » de Bil Linzie, un des théoriciens et premiers pratiquants du reconstructionnisme germano-scandinave aux Etats-Unis. Vous pouvez trouver un résumé de cet essai de 50 pages, et un lien pour le télécharger en entier dans sa version originale en anglais, ici, la traduction de l’introduction , et la traduction des parties 4.1 et 4.2 en cliquant dessus.

On observe une sorte de hausse dans l’opinion qu’un groupe a de lui-même lorsqu’il commence à devenir son propre contexte culturel. C’est-à-dire que ce groupe ne sent plus le besoin de dépendre d’autres groupes pour savoir comment il faut s’habiller, comment se comporter, comment parler, quelle type de musique est acceptable, quel type de cuisine est de haute qualité gastronomique, qu’est-ce qui est beau et ne l’est pas, etc. Les anglophones désignent cela par le terme de pride (fierté) : black pride, gay pride, … Les premiers reconstructionnistes utilisèrent donc le terme white pride [NdT : l’immense majorité des Américains de couleur blanche sont des Anglo-saxons, des Allemands ou des Scandinaves, ou des Irlando-écossais dont les coutumes ancestrales sont très proches, d’où l’assimilation logique de ces cultures à la couleur blanche de ceux qui les portent]. Cela provoqua une levée de barricades et de références injurieuses au Ku Klux Klan, au nazisme, au racisme, au « suprémacisme blanc ». Le but initial était simplement le refus de veiller, en permanence, à cacher honteusement ses origines comme un juif dans les années 30 ; et ce pour la simple et bonne raison que la culture germanique était toute aussi riche et importante à préserver que les autres.

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L’importance des faits historiques dans la résurgence de la spiritualité germanique (B. Linzie)

Traduction de la partie 4.2 de l’essai « Germanic spirituality » de Bil Linzie, un des théoriciens et premiers pratiquants du reconstructionnisme germano-scandinave aux Etats-Unis. Vous pouvez trouver un résumé de cet essai de 50 pages, et un lien pour le télécharger en entier dans sa version originale en anglais, là-bas, la traduction de l’introduction , et la traduction de la partie 4.1 ici

Tout d’abord, puisque le titre de cette partie est « la résurgence de la spiritualité germanique », définissons ce qu’on entend ici par « spiritualité », car la plupart des nouveaux convertis recherchent en fait du mystérieux ou du mystique plus que du spirituel : la spiritualité est l’ensemble des pratiques qui alignent le mieux possible l’individu avec ses divinités, sa communauté, et sa famille, augmentant ainsi sa valeur (weorth en anglo-saxon, d’où le mot worship en anglais moderne, qui se traduit par « culte » mais qui signifie les honneurs rendus à une divinité aussi bien qu’à une personne), et sa chance.

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L’importance du contexte dans la résurgence de la spiritualité germanique (par Bil Lizie)

Traduction de la partie 4.1 de l’essai « Germanic spirituality » de Bil Linzie, un des théoriciens et premiers pratiquants du reconstructionnisme germano-scandinave aux Etats-Unis. Vous pouvez trouver un résumé de cet essai de 50 pages, et un lien pour le télécharger en entier dans sa version originale en anglais, ici et la traduction de l’introduction .

Quand on pense à l’Asatru, en général, on pense aux oracles runiques, aux blots, aux costumes traditionnels (généralement de l’ère viking) avec épées et bijoux d’ambre, au seidr, à des rites dans des langues étrangères et anciennes. En réalité, ce qu’on en sait par les sources qui nous sont parvenues est beaucoup plus subtil et moins mystique que l’idée qu’on s’en fait. La plupart des nouveaux arrivants, mais aussi de la plupart des anciens, veulent que l’Asatru soit une religion à part entière. C’est sans doute vrai, mais l’Asatru a sans doute plus à voir avec la subtilité du taoïsme ou du zen qu’avec la pompe de l’Eglise catholique ou la théâtralité de la Wicca.

Ces dernières décennies, l’approche de la spiritualité germanique s’est surtout faite via des aspects accessoires : les runes, les blots, et maintenant le seidr. Si certaines religions modernes fonctionnent très bien ainsi, la plupart des religions traditionnelles marchent autrement. Les Amérindiens en ont fait la cruelle expérience. Ainsi, depuis les années 60, de plus en plus de gens se sont intéressés à leurs spiritualités. Beaucoup d’Américains blancs, ayant séparé leur spiritualité de leur culture et ayant au passage bien souvent perdu les deux, furent fascinés par les cérémonies amérindiennes et commencèrent à les imiter : loges de sudation, cérémonie du calumet, danse du soleil, cérémonie du peyotl, … Au début, beaucoup d’Amérindiens en furent très contents : des gens s’intéressaient enfin à leur mode de vie. Très rapidement, il devint évident que ce n’était pas leur « mode de vie » qui les intéressait. C’était le charme et le glamour des plumes dans les cheveux, des herbes et des calumets achetés par correspondance plutôt que ramassés ou faits soi-même. Ce n’était pas leur mode de vie, avec tout ce qu’il comprend de difficile et de douloureux, c’était le fait de porter des noms cools comme Loup Solaire ou Arbre-Dragon. Changer réellement son mode de vie, c’était trop dur et pas assez gratifiant socialement. Alors, les sages des Amérindiens ont commencé à refuser cela, car leurs cérémonies étaient des expressions de leur culture et que les Blancs continuaient à considérer cette même culture comme un vieux machin inutile et barbare.

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La spiritualité germanique : introduction (par Bil Linzie)

Début de la traduction de l’essai « Germanic spirituality » de Bil Linzie, un des théoriciens et premiers pratiquants du reconstructionnisme germano-scandinave aux Etats-Unis. Vous pouvez trouver un résumé de cet essai de 50 pages, et un lien pour le télécharger en entier dans sa version originale en anglais, ici.

Le paganisme germanique a connu une forte croissance au cours des dernières décennies. Les nouveaux arrivants proviennent de milieux philosophiques et religieux très différents : athéisme, bouddhisme, différents mouvements New-Age (dont principalement la Wicca), et toutes sortes de variantes du christianisme. Chacun d’entre eux, évidemment, vient au paganisme pour différentes raisons, mais la plus commune est de « vouloir retrouver ses racines ». De plus, une part grandissante de la population ressent une sorte de mal-être ou d’insatisfaction qui les pousse à chercher le « petit quelque chose » qui donnera du sens à leur existence. Les cours de yoga et autres stages de méditation voient leurs prix s’envoler face à la demande. Certaines familles dépensent jusqu’à mille euros de livres sur le bien-être et le développement personnel, dans l’espoir de trouver une certaine sérénité mentale. D’autres sont prêts à abandonner le cadre religieux où ils ont été éduqués pour n’importe quel autre système qui leur apportera davantage de satisfaction personnelle. Rien de tout cela n’est pointé du doigt avec la moindre méchanceté : le besoin d’une vie spirituelle cohérente est si important que ceux qui sont engagés dans ce type de démarche sont souvent prêts à tout pour y parvenir.

Le reconstructionnisme germanique provient du même type de recherche. Ses débuts furent tout à fait humbles. A la fin des années 60, à « l’Aube de l’Ere du Verseau », une pléthore de petites religions alternatives et de voies spirituelles se sont développées dans les traces de gurus médiatisés. Mahareeshi Yogi Mahesh avait converti assez de gens à la « Méditation Transcendantale » pour créer une micro-nation (avec des célébrités comme John Lennon, George Harrison ou Carlos Santana) qui possédait de petits bureaux où on pouvait acquérir son mantra personnel, une robe jaune safran standardisée et un bol à offrandes. Carlos Castaneda venait juste de publier son très populaire et controversé livre sur Don Juan, et ceux qui n’étaient pas adeptes de gurus asiatiques préféraient jouer aux Amérindiens. En fait, à cette époque, on avait l’impression que chaque culture sur notre planète avait un héritage spirituel, à l’exception des Européens, ceux-ci ayant cédé leurs droits spirituels en échange d’une société industrielle qui ne rendait des dividendes qu’en pièces et en billets.

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Le mythe du Progrès et les religions traditionnelles

Un certain nombre de néopaïens tiennent pour acquis que le « paganisme », contrairement au « monothéisme » rétrograde, aurait nécessairement tendance au Progrès, et que toute résistance à celui-ci serait nécessairement dû à un reliquat de morale judéo-chrétienne malvenue. Dans les faits, les religions traditionnelles – contrairement aux religions révélées à qui la vérité a été donnée une fois pour toute – ont effectivement parmi leurs caractéristiques celles de varier. Mais elles varient autant dans le temps que dans l’espace, et même dans un contexte spatio-temporel donné, selon les caractéristiques de chaque personne (appartenance à une famille, à un corps de métier, etc). De sorte que cela semble peu compatible avec l’idée d’un Progrès universel, transcendant les groupes ethniques et les classes sociales. Pire encore, les religions traditionnelles varient souvent plus qu’elles ne progressent. Les changements sont vécus comme des adaptations à des circonstances ou des événements particuliers, et n’ont pas vocation à s’inscrire dans une métaphysique de perfectionnement continuel jusqu’à une hypothétique « fin de l’Histoire » – et la notion de temps cyclique n’y est sans doute pas pour rien. Les religions révélées, et le christianisme en particulier, ont au contraire de fortes chances d’être à l’origine de l’idéologie du Progrès telle qu’elle s’est développée en Occident à partir du XVIIIe siècle. Je me permets de laisser la parole à M. de la Coste, auteur d’un ouvrage nommé « Apocalypse du Progrès », sorti cette année :

« Vouloir le progrès, toutes les formes possibles et imaginables de progrès (technique, scientifique, médical, social, économique, moral, politique, etc.), comme une amélioration, est, et demeure, le propre de l’homme.
Vouloir un progrès est aussi humain que vouloir le bonheur et aussi banal que souhaiter le souhaitable. L’homme, par définition, veut toujours une amélioration de sa condition (qu’il se trompe ou non sur celle-ci, c’est une autre affaire). Refuser un progrès serait proprement inhumain. Ce choix résulte du pur exercice de la liberté humaine.
Pour être clair, ce progrès-là, le progrès-volonté ou progrès-désir, sous toutes ses formes et dans chacune de ses déclinaisons, c’est le progrès qui s’écrit modestement sans majuscule, souvent au pluriel. Il survit, tant bien que mal, mais il survit.

En revanche, croire au Progrès, comme à une sorte de religion laïque, que l’on dit fille des Lumières et de la Science moderne, c’est une autre histoire. D’une certaine manière, cette croyance se présente d’abord comme la fusion de tous les progrès spécifiques en un Progrès unique. Il s’écrit, majestueusement, avec un « P » majuscule et toujours au singulier, comme chez Victor Hugo.
Qu’il soit mythe ou réalité, illusion ou phénomène, ou bien les deux à la fois, le Progrès se définit comme un mouvement positif, inéluctable, général et universel de l’Humanité toute entière. C’est le sujet de ce livre.

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